Econick prend son envol

Créée en 2016 et fruit de la collaboration de deux laboratoires1Laboratoire sols et environnement (Inra/Université de Lorraine) – Laboratoire réactions et génie des procédés (CNRS/Université de Lorraine), la start-up Econick axe son savoir-faire sur la filière Agromine – culture de plantes hyperaccumulatrices capables d’extraire le nickel du sol – et sur un procédé pour la récupération de composés (oxydes, sels de nickel) après combustion des végétaux. En parallèle, les avancées scientifiques se poursuivent. « Nous avons un projet de démonstration pour la production de gros tonnages et avons mis en place une chaudière expérimentale pour récupérer l’énergie » explique Marie-Odile Simonnot, du Laboratoire réactions et génie des procédés. Econick envisage d’étendre ses méthodes à d’autres métaux et éléments.
[:fr]©ECONICK[:en]© B. Laubi/Econick[:]
[:fr]A partir de la plante Alyssum murale, qui accumule 100 fois plus de nickel qu’un végétal ordinaire, Econick fabrique des composés de nickel par combustion de la biomasse, suivie d’une extraction hydrométallurgique.[:en]Econick uses Alyssum murale—a member of the Brassica family that accumulates 100 more nickel than an ordinary plant—to synthesize nickel components by the combustion of biomass, followed by hydrometallurgical extraction.[:]